Un jardin en bonne santé sans pesticides

Un jardin en bonne santé sans pesticides

Pour lutter contre les nuisibles dans votre jardin, plutôt que d’utiliser des pesticides nocifs, luttez contre ces empêcheurs de jardiner en rond avec des méthodes naturelles, en favorisant la présence de leurs prédateurs naturels.

Les pesticides : attention danger !

Un pesticide est composé de matières actives dont le rôle est de tuer l’organisme nuisible cible et d’adjuvants qui facilitent l’action des matières actives tout en les sécurisant. Ces deux types de substances peuvent être toxiques, bien sûr pour leurs cibles, mais aussi pour d’autres organismes que l’on ne veut pas éliminer.

les dangers des pesticides
La norme de potabilité de l’eau limite la présence de pesticides à 0,1 microgramme (soit un millionième de gramme) par litre ou bien à 0,5 microgramme par litre pour l’ensemble des matières actives.

1 gramme de matière active, soit seulement l’équivalent d’un capuchon de stylo, peut rendre impropre à la consommation humaine 10000 mètres cubles d’eau, soit la consommation moyenne annuelle de 60 foyers de 4 personnes !

Rejetées dans le milieu naturel, certaines matières actives ont également un impact néfaste sur la faune et la flore.

Les risques pour la santé humaine lors d’expositions chroniques à ces substances sont mal connus mails ils pourraient être impliqués dans l’apprition de certains cancers, de troubles neurologiques ou encore dans la baisse de la fertilité masculine.

Le principe de précaution doit donc s’appliquer et il faut limiter la pollution par les pesticides.

EN revanche, le risque de toxicité aigüe en cas d’inhalation, d’ingestion ou simplement de contact cutané de produit est bien connu et peut prendre la forme de maux de têtes, rougeurs, allergiesn vomissements, irritations cutanées ou respiratoires…

Pour limiter les risques, tout jardinier devrait donc éviter d’utiliser des pesticides ou, s(il estime que c’est vraiment indispensable, de ne les utiliser qu’en respectant à la lettre les précautions d’emploi.

Comment faire pour ne pas utiliser de pesticides

Il existe différents moyens pour ne pas utiliser de pesticides ou en utiliser le moins possible.

La première méthode est de faire en sorte de ne pas en avoir besoin !

En effet, ce qui rend nécessaire l’utilisation d’un pesticide est la présence d’une « peste » qui va faire d ela concurrence à la plante cultivée ou bien carrément l’attaquer et contre laquelle elle n’a pas suffisamment de défenses naturelles pour continuer à se développer normalement.
Pour éviter cette situation, il est possible grâce à des techniques préventives de faire en sorte que la plante ne soit pas débordée par des concurrents, ni trop attaquée par des organismes nuisibles.

Enfin, dans certains cas, vous n’aurez peut-être pas d’autres choix, si vous voulez préserver vos plantes, que d’utiliser un traitement chimique. Dans ce cas il est indispensable de prendre certaines précautions afin de limiter les risques pour l’environnement et pour votre santé.

Les techniques préventives ou comment avoir une jardin en bonne santé

La prévention au jardin consiste à créer un cadre favorable au développement équilibré de la flore et de la faune par une diversité de milieux et d’espèces. L’objectif est de maintenir les plantes en bon état de santé, de limiter les attaques d’organismes nuisibles par un contrôle naturel de leurs populations et d’éviter les pratiques propices au développement des maladies.

jardin avec fleurs

Pour atteindre cet équilibre naturel, le jardinier doit appliquer les techniques préventives dès l’aménagement physique du jardin. Il devra également faire attention au choix des plantations et aux soins qu’il leur apporte au quotidien.

L’aménagement du jardin

L’aménagement physique du jardin

Un jardin bien aménagé est un jardin qui offre une diversité de milieux physiques et d’espèces végétales.

Des milieux variés tels que les haies, les pelouses, les mares, les fossés, les murets, les zones ombragées ou les zones ensoleillées favorisent le développement naturel d’une faune diversifiée qui permet de maintenir un équilibre entre les organismes nuisibles et les organismes utiles.

Les organismes utiles sont les parasites ou les prédateurs des organismes nuisibles. Ils sont aussi appelés les auxiliaires car ils aident le jardinier à protéger les plantations.

Il s’agit de petits mammiféres, de batraciens, d’oiseaux, d’insectes, d’acariens ou même de bactéries. Pour favoriser leur présence dans le jardin, vous pouvez créer certains aménagements qui leur serviront d’abris.

Les conditions d’implantation des nichoirs sont très spécifiques. Vous pouvez vous procurer ces abris dans les jardineries mais si vous souhaitez les fabriquer vous-mêmes, demandez conseil pour les dimensionner correctement et bien les implanter.

L’emplacement des plantations

Une autre des composantes de l’aménagement du jardin est le choix des emplancements des plantations.

La nature du sol, les conditions d’enseoleillement et d’humidité vont en effet être déterminantes pour la réuissite de vos cultures.

Ainsi, avant de réfléchir à l’aménagement de votre jardin, il est importang d’en faire un diagnostic approfondi :

  • Quelle est la nature du sol ? sableux, argileux, limoneux…
  • Quel est son pH ? Acide (<7) ou bien alcalin (>7)
  • Quelles sont les zones humides, sèches, froides, exposées aux vents, ensoleillées, ombragéees ?

Une fois ce diagnistic réalisé, vous pourrez vérifier que les plantes que vous souhaitez mettre en place sont adaptées à l’emplacement que vous leur réservez. Si c’est le cas, elles se développeront normalement et vous aurez toutes les chances d’être entièrement satisfait. Dans le cas contraire, elles seront plus exposées aux attanques d’insectes et aux maladies.

Vérifiez également que les plantes sont adaptées au climat : certaines plantes telles que les rhododendrons sont sensibles au gel et ne résisteront pas à un hiver rigoureux.

Le choix des variétés, des associations et des rotations

Une fois déterminées les plantes compatibles avec votre jardin et le climat local, vous pourrez encore réduire les risques d’échec en portant une attention particulière au choix des variétésn des rotations et des associations de plantes.

Le choix des variétés

Certaines plantes sont naturellement plus réisitantes aux maladies que d’autres. Par exemple, les variétés de pommes de terre Charlotte, Appolo ou Désirée sont peu sensibles au mildiou, tout comme les variétés de tomates Fandango ou Pyros.

De manière générale, les variétés rustiques ou traditionnelles résitent mieux au maladies. N’hésitez pas à demander conseil à votre fournisseur de graines et de plants.

Les associations de plantes

Les plantes peuvent avoir des interactions très importantes entre elles qui favorisent ou gênent keur développement. Ces associations ont des effets sur la nutrition et sur les qualités gustatives des plantes potagères, sans négliger l’atout esthétique d’un potager fleuri !

Par ailleurs, certaines plantes ont également des effets sur les insectes qui peuvent être habilement utilisés par le jardinier. N’hésitez pas à vous renseigner sur les associations vertueuses auprès des associations de jardinage ou dans des livres spécialisés.

La rotation des cultures

La succession de plantations différentes sur une surface donnée s’appelle la rotation des cultures? Certaines plantes épuisent le sol en prélevant une grande quantité d’éléments nutritifs qui ne seront plus présents pour la culture suivante.
De plus, en cultivant les mêmes plantes au même endroit d’une année à l’autre, vous risquez de retrouver les mêmes parasites.

Le choix de la rotation est donc important pour éviter les contaminations inter-annuelles et l’appauvrissement du sol.

Vous pouvez par exemple conduire la rotation suivante en découpant votre potager en 5 parcelles qui recevront successivement :

  • des pommes de terre : c’est la tête de rotation par excellence car elle nettoie la parcelle
  • des légumineuses qui enrichissent le sol en azote : haricots, fèves, pois…
  • des légumes à feuilles : laitues, épinards, choux, poireaux…
  • des légumes fruits : courges, tomates, aubergines…
  • des légumes racines/bulbes : radis, carottes, navetsn salsifis, oignons, ail…

En outre, lorsque vos parcelles ne sont pas cultivées, entre l’été et le suivant par exemple, vous pouvez implanter une culture intermédiaire qui étouffera les mauvaises herbes et servira d’engrais vert. Du seigle, du sarrasin, de la moutarde ou de la phacélie peuvent ainsi être utilisés.

La fertilisation et l’arrosage

Les plantes sont fragilisées si elles ont une mauvaise alimentation. Une fertilisation et un arrosage adéquats éviteront les carences ou une croissance trop rapide et limiteront la sensibilité des plantes à certaines maladies.

Renseignez-vous dans des livres spécialisés, sur internet ou auprès de jardineries pour bien connaître les besoins de vos plantes et savoir quand leur apporter des fertilisants.

arrosage

Les conditions de l’arrosage sont également très importantes. Il faut éviter d’arroser le feuillage des plantes car cela favorise la propagation de maladies. Les gouttes d’eau peuvent également brûler les feuilles par effet loupe en cas de forts ensoleillements. Il est préférable d’arroser au pied des plantes, le soir lorsque la température est redescendue pour éviter une perte d’eau par évaporation et un choc thermique sur le feuillage et les racines.

Si possible, utilisez de l’eau de pluie (pratique écologique et économique) ou de l’eau du robinet qui aura été puisée la veille et qui aura eu le temps de passer à température ambiante.

Les travaux d’entretien et les risques de propagation des maladies

Certaines pratiques peuvent favoriser la propagation de maladies ou des organismes nuisibles.

Un compostage mal mené peut entraîner la propagation des graines de mauvaises herbes dans le jardin.
Pour éviter cet inconvénient, vous pouvez :

  • arracher les mauvaise sherbes avant la formation des graines
  • composter les mauvaises herbes à part
  • vous assurer que le compostage a été suffisant pour les détruire, par exemple en le conduisant sur deux années

Le sécateur peut propager des spores de champignons ou des virus d’une plante à l’autre. Pour empêcher cette contamination, désinfectez le sécateur à l’eau de javel ou à l’alcool à 70 ° entre chaque arbre ou même entre chaque branche.

Afin d’éviter la propagation des maladies dans le jardin, contrôlez régulièrement vos plantations et vos arbres. Eliminez les feuilles et les fruits malades en les amenant à la déchèterie ou en les jetant à la poubelle.

Les piquets et tuteurs peuvent également propager les maladies. Pour éviter cela, profitez des mois d’hiver pour les nettoyer soigneusement et les désinfecter en les trempant dans de l’eau légèrement javellisée ou en les passant à la flamme.

Les techniques alternatives ou comment lutter sans pesticides

Il existe des méthodes dites « alternatives » à l’utilisation des produits phytosanitaires qui peuvent être mécaniques, thermiques ou encore biologiques

Les techniques alternatives de désherbage

En premier lieu posez-vous la question de la nécessité du désherbage. VOus pouvez peut-être tolérer quelques mauvaises herbes dans vos allées ou sur vos terrasses.
Vous pouvez également favoriser l’implantantion de plantes fleuries vagabondes le long de celles-ci comme des myosotis, des pensées, des violettes ou des roses trémières et qui, par compétition, éviteront la pousse d’herbes sauvages inesthétiques.

Si un désherbage s’avère vraiment nécessaire, voici quelques exemples de soltuons alternatives :

Le désherbage mécanique

Un peu de courage et d’huile de coude suffisent pour arracher les mauvaises herbes à la main, au couteau ou à la binette.

Le désherbage thermique

Vous pouvez utiliser les eaux de cuisson des légumes, encore bouillantes, sur les allées ou autres surfaces à désherber.

IL existe également des désherbeurs thermiques fonctionnant au gaz (petit chalumeau) et provoquant un choc thermique qui tue la plante en quelques heures sans avoir besoin de brûler complétement les feuilles.

Les méthodes thermiques sont particulièrement adaptées aux allées pavées ou gravillonnées, aux terrasses, aux murets et aux cours.

Le paillage

En couvrant le sol avec un paillage sous les haies, les rosiers, les massifs, les arbustes ou les arbres, vous limitez le développement des herbes indésirables.

Pour les cultures potagères, vous pouvez également couvrir le sol avec de la paille, des tontes de pelouse sèches ou du compost.

Le paillage réduit non seulement la poussée des mauvaises herbes mais permet également de limiter l’évaporation de l’eau et la propagation des spores de champignon comme le mildiou.

Le paillage est recommandé pour les tomates mais déconseillé pour les salades car il favorise la présence de limaces.

Les techniques alternatives de lutte contre les insectes

Les auxiliaires

Les auxiliaires naturels peuvent contenir l’augmentation des populaitions d’insectes nuisibles. Par exemple, une seule larve de coccinelle peut dévorer plus d’une centaine de pucerons ou plus d’un millier de cochenilles.

Apprenez à reconnaître ces auxiliaires et notamment les insectes suivants qui seront des alliés précieux dans votre jardin :
larves utiles

Il y a souvent un décalage temporel entre l’apparition du nuisible et celle de son prédateur. AUssi, avant de faire un traitement avec un insecticide, il peut être judicieux d’attendre deux à trois semaines que l’auxiliaire se développe et maîtrise l’insecte ravageur.

Vous pouvez également favoriser leur présence en variant vos plantations pour avoir des plantes en fleurs tout au long de l’année et en créant des abris pour les acuueillir en période hivernale.

Les associations de plantes

Certaines plantes ont des effets sur les insectes qui peuvent être utiles au jardinier.

Les protections mécaniques : filets, gaze, papiers, pièges

Contre la mouche de la carotte et du poireau, la mise en place d’un filet protecteur à maille très fine empêche toute attaque.

D’autres filets à maille plus large sont également intéressantes contre les oiseaux qui s’attaquent aux semis et aux fruits mûrs comme les fraises par exemple.

Pour les gros fruits (pommes, poires, coings); il est possible de les ensacher dans du papier pour les protéger des attaques d’oiseaux ou des guêpes.
Enfin, il existe différentes sortes de pièges tels que :

  • les bandes plastiques engluées placées sur le tronc des arbres pour éviter que les insectes rampants n’atteignent les branches.
  • les pièges jaunes englués accrochés dans les branches qui attirent les insectes volants.
  • les pièges à limaces constitués d’une coupelle remplie de bière et enterrée au niveau du sol, à l’abri de la pluie, qui attirent et noient les limaces.

Toutefois, il faut noter qye les pièges collants ne font pas la distinction entre les organismes nuisibles et ceux qui sont utiles.

Les produits biologiques

Divers produits biologiques peuvent être utilisés pour lutter contre les insectes :

  • insecticides à base de pyrèthre (naturel) ou de pyréthrines de synthèse
  • insecticides à base de bactéries vivantes telles que le Bacillus thuringiensis contre la piéride du chou ou les doryphores
  • insecticides à base de microvers vivants tels que le Phasmarhabditis hermaphrodita contre les limaces

Toutefois ces insecticides ne sont pas toujours sélectifs et peuvent tuer également des auxiliaires ou d’autres insectes non nuisibles.

Les techniques alternatives contre les maladies

Les produits minéraux

Le cuivre (bouillie bordelaise) peut être utilisé contre les maladies ) champignon telles que le mildiou, la tavelure ou le chancre, de même que le soufre contre l’oïdium ou la tavelure.

Il s’agit de produits autorisés en agriculture biologique maiq qui ne sont pas biodégradables. Ils s’accumulent donc dans les sols et peuvent avoir des effets négatifs sur les plantes comme des brûlures ou un ralentissement de la croissance.

Les purins et décoctions

Certaines préparations d’orties, de prêles ou d’oignons ont des effets préventifs et/ou curatifs sur les maladies. Elles ont également des effets répulsifs sur les insectes. Leur mise en œuvre nécessitant un savoir faire précis, il est conseillé de se renseigner dans des ouvrages spécifiques sur la question ou auprès des associations de jardiniers.

Que faire pour bien utiliser les pesticides

Si les techniques préventives et alternatives n’ont pas suffi pour éviter le développement d’un organisme nuisible et que l’impact risque d’être important sur votre jardin ou vos plantations, vous pouvez choisir d’utiliser un pesticide de synthèse.

Si c est le cas, afin de vous protéger et de préserver l environnement, n oubliez pas de respecter les consignes suivantes :

Avant chaque traitement

1. Je choisis un produit adapté à mes besoins

Pour les mauvaises herbes : je choisis un désherbant racinaire pour les allées sablées ou gravillonnées, et un désherbant foliaire pour les surfaces goudronnées ou cimentées, ainsi que pour le reste du jardin.

Pour les insectes, je vérifie leur stade de développement (œufs, larves, adultes) et choisis un produit adapté à ce stade.

Pour les maladies, je vérifie bien les symptômes pour choisir un produit adéquat, Enfin, je lis les recommandations d’utilisation sur l’étiquette et notamment les délais d’emploi avant récolte.

2. J’utilise uniquement des produits destinés aux amateurs dont l’étiquette porte la mention Emploi Autorisé dans les Jardins (EAJ)

3. J’utilise un matériel adapté

J’utilise un pulvérisateur à pression préalable ou entretenue. L’arrosoir n’est pas adapté aux traitements avec des pesticides. J’étalonne le pulvérisateur une fois par an.

utilisation de pesticides

4. Je regarde la météo

Pour être efficace et limiter les risques pour ma santé, pour mes plantes et pour l’environnement, je ne traite pas : en dessous de 5 C et au dessus de 20 C, quand il risque de pleuvoir dans les 24 heures qui suivent l’application, par grand vent.

Je préfère traiter le soir quand les températures sont plus fraîches, l’humidité plus importante et s’il n’y a pas de vent.

5. Je calcule la bonne dose

Je respecte les dosages préconisés sur les emballages. Un surdosage ne sera pas plus efficace mais risquera d’abîmer les plantations et de polluer l’environnement. J’estime avec précision et à l’avance les surfaces à traiter pour calculer la bonne dose : je mesure chaque parcelle du jardin pour calculer sa surface.

6. Je me protége

Le produit peut pénétrer par la peau, par les voies respiratoires ou digestives. Pour ma sécurité, je porte des gants spécifiques à l’utilisation des pesticides (en nitrile ou en néoprène mais pas en latex), des bottes, des vêtements de protection imperméables, un chapeau, des lunettes et si possible un masque filtrant. Pour limiter les risques d’absorption de produits, je ne mange pas, ne bois pas et ne fume pas pendant le traitement.

Pendant le traitement

1. Je prépare la bouillie

Bouillie = eau + produit de traitement

Je remplis le pulvérisateur sur une allée de gravier ou sur le gazon mais jamais au-dessus d’un évier, d’une évacuation d’eaux usées ou d’un égout.

Je mets un peu d’eau dans le pulvérisateur, j’ajoute le produit et complète avec de l’eau pour atteindre le volume souhaité.

Si je finis l’emballage de produit, je le rince 3 fois et complète le pulvérisateur avec cette eau de rinçage jusqu’au volume souhaité.

2. Je fais attention aux zones traitées

Attention, toutes les surfaces ne doivent pas être traitées de la même manière :

  • Les zones interdites : abords de puits, caniveaux, fossés, mares, ruisseaux ou encore bouches d’égouts.
  • Les zones à risques : zones imperméables ou en pente (dallages, zones goudronnées ou bétonnées) présentant des risques de ruissellement des pesticides en cas de pluie. Le désherbage manuel est à favoriser.
  • Les zones à risques plus faibles : les allées, les graviers, les gazons, les potagers peuvent être traités avec des pesticides.

Après le traitement

S’il me reste de la bouillie à l’issue du traitement, je la dilue (ajouter 2 volumes d’eau pour un volume de bouillie) et je l’épands sur la zone traitée.
Je rince l’intérieur du pulvérisateur et j’épands l’eau de rinçage sur les zones traitées.
Je rince mes équipements de protection (gants et bottes) au jardin, je les lave et je me douche rapidement.
Si j’ai utilisé un masque à cartouche, je change la cartouche après 20 heures d’utilisation ou une fois par an.

Enfin, je ramène les emballages de pesticides vidés et rincés à la déchèterie. Il est interdit de les brûler et déconseillé de les jeter avec les ordures 20 ménagères.